Newsletter Vigie-Ciel N°7 spéciale recherche de cailloux

[Henri Boucher]

voici la toute récente newsletter qui vous raconte notre première campagne Vigie-Ciel sur le terrain :

Newsletter Vigie Ciel 7.pdf

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bonne lecture !

[Vincent Boudon]

Oui !!! Et même si on n'a pas trouve le caillou, c'était génial :

- Fripon fonctionne.

- La mobilisation d'une équipe du réseau Vigie-Ciel fonctionne.

- On a pu expérimenter le dispositif et informer la population locale.

Désolés pour les personnes qui auraient voulu participer et qui n'ont pas été conviée. Le contexte sanitaire rendait les choses assez complexes.

Vivement la prochaine grosse chute, et sans virus, cette fois

[Samuel Wyndaele]

Franchement merci c'était super !!!

[Vincent Boudon]

Un bel article détaillé sur Vigie-Ciel :

https://www.vigie-ciel.org/2020/05/17/u ... s-le-jura/

[Laurent Demougeot]

Pourquoi les diamètre et poids finaux sont si peu différents de ceux initiaux? Je croyais que l'objet perdait 90% de sa masse entre l'entrée dans l'atmosphère et le sol.

[Vincent Boudon]

Une réponse de François Colas :

C'est une très bonne question, que l'on s'est également posé. On peut comparer avec la météorite Italienne qui avait une vitesse
initiale similaire à celle de Louvatange (12 km/s). La météorite Italienne avec une inclinaison plus forte 67 degrés contre 24 pour nous.
Ca lui permet de mieux survivre à sa rentrée atmosphérique. Ensuite un paramètre important que l'on calcule est l'énergie
nécessaire pour détruire 1kg de météorite. Et c'est la que l'on a la vrai source de la différence, la météorite de Louvatange est 10 fois
plus "solide" que l'Italienne. C'est sans doute une pierre assez compacte. Même avec les courbes de lumière de mauvaise qualité
que l'on a, on de voit pas de fragmentation contrairement à l'Italie.
Ensuite tout cela est à prendre avec des pincettes à cause de l'erreur finale qui est assez grande, surtout à cause du fait
que l'on a pas observé la fin du phénomène à cause des nuages. Or c'est la que l'on contraint le paramètre d'ablation.
Le calcul que l'on a fait donne une masse de 1.2 kg +/- 220 g, c'est sans doute optimiste, je verrait bien une masse finale plutot
dans les 500g, mais ça reste encore tout à fait conséquent. C'est pour cela qu'il faudra aller chercher la prochaine fois du coté des petites masses.

François

[Richard Milliere]

Comme tu le dis Vincent, partie remise pour ceux qui n'ont pas été retenus (ni avisé ) pour cette ballade champêtre
Tomber sur 2 pièces archéologiques en une journée de vagabondage, c'est impressionnant , l'aiguille dans la botte de foin…
Est-il exact que la météorite italienne ait été retrouvée par le chien d'un cycliste ?
Ces cailloux ont ils donc une "odeur" ?
Quelle est cette charte du cueilleur ?
A propos du nombre de cueilleurs, n'aurait il pas été possible de constituer un 3ème groupe pour encore mieux quadriller le terrain ?

[Henri Boucher]

Pour répondre à Richard :
non la météorite italienne n'a pas été "sentie" par un chien

concernant la recherche de samedi dernier, nous devions réunir 10 personnes (consignes du MNHN pour ne pas trop envahir les lieux) ayant été bien formées à l'identification des météorites. J'ai donc choisi (c'est moi je l'assume) celles et ceux qui répondaient à 3 critères :
- être à la SAB
- avoir suivi un maximum des 5 formations assurées jusqu'à présent
- être disponible le jour-dit

[Henri Boucher]

la charte du cueilleur est un document édité par le MNHN remis aux personnes venant sur le terrain. Il doit être lu, signé et remis au responsable Vigie-Ciel.

[Henri Boucher]

En fait Richard, il semble que tu aies raison.
D'après l'équipe Vigie-Ciel du MNHN avec qui les référents locaux (Besançon et Dijon) étaient récemment en visio, il parait que c'est le chien du promeneur italien qui a reniflé la pierre.
On sait que les météorites fraiches peuvent avoir une odeur ; des chiens pourraient être dressés pour rechercher mais l'apprentissage serait long.
En ce qui concerne celle tombée en février dans le Jura, on peut se demander si elle sent encore quelque chose