Je ne suis pas complètement d'accord sur la théorie "à nous" qui est "exacte pour nous".
A mon sens aucune théorie ne sera jamais exacte. Une théorie fonctionne dans un domaine d'application défini. Si cela est fait selon la méthode scientifique, alors cela n'est pas que pour nous. Dans un domaine d'application, si cela reproduit les observations, alors cela fonctionne, indépendamment de nous.
C'est d'ailleurs ce qui oppose souvent la science aux pseudo-sciences (genre l'homéopathie qui "marche" selon le patient, les circonstances, … bref il y a surtout toujours une explication du pourquoi ça ne marche pas … mais c'est un autre débat).
L'histoire du sujet de la vie extraterrestre
- Vincent Boudon
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Re: L'histoire du sujet de la vie extraterrestre
Oui Vincent, je te comprends bien et j'abonde dans ton sens.
Ce que je ressens, c'est que dans le domaine d'application de la Physique quantique on ne comprend pas ce que l'on déduit, ce qui est curieusement paradoxal puisqu'une déduction découle de notre logique…
J'ai le sentiment que nous sommes comme le personnage décrit dans cet extrait d'un de mes textes :
« Imaginons un individu né dans un local hermétiquement clos, à l'exception d'un petit vantail au plafond, toujours fermé et inaccessible. Il ne voit et ne sait rien du monde extérieur. (En particulier, il ignore la Terre et, à fortiori, sa forme et son mouvement.) Il parvient cependant à mettre au point un système capable de soulever le vantail toutes les douze heures. Cette opération est donc une expérience qui doit lui permettre de découvrir le monde extérieur. Et qu’arrive-t-il à voir ? : un soleil sur fond blanc, puis une lune sur fond noir, puis un soleil, puis une lune, et ainsi de suite... Le monde est pour lui une procession de soleils et de lunes, ou une dualité alternative soleil-lune...
Nous savons, nous, qu'il n'en est rien de cela et qu'il s'agit pourtant de bonnes réponses que la Nature offre à cet expérimentateur pour la découvrir. Ce point de vue est celui de Bohr, auteur du principe de complémentarité selon lequel la dualité ondes/particules n'est pas contradictoire. Il s'agit d'états complémentaires détectés par nos instruments jouant le rôle du vantail de notre scénario ci-dessus. »
Pour en revenir au cœur de ce fil qui s'est focalisé sur le sens de la vie, cette question n'est pas anodine comme elle a paru l'être. Elle préoccupe des savants parmi les plus sérieux. À preuve ce bouquin de ma biblio de 340 pages ! intitulé "Notre existence a-t-elle un sens ?", de Jean Staune, mais tout-de-même cautionné par une préface de Trinh Xuan Thuan et recommandé par Charles Townes, autre prix Nobel.
Je relève aussi cette phrase de Steven Weinberg (encore un prix Nobel…) dans son livre "Les trois premières minutes" :
« Plus on comprend l'Univers, et plus il nous apparaît vide de sens »
Tu vois que je ne peux pas te cacher mon faible pour les prix Nobel qui savent à merveille s'abaisser au niveau de "l'honnête homme" tel que nous Sabien(ne)s… Ils ne racontent pas les "n'importe quoi" que l'on peut trouver dans les revues de kiosques, reportages TV et Internet (on peut trouver du bon Internet, par exemple dans des conférences, mais il faut bien chercher…)
Et j'aime bien aussi notre Forum.
Ce que je ressens, c'est que dans le domaine d'application de la Physique quantique on ne comprend pas ce que l'on déduit, ce qui est curieusement paradoxal puisqu'une déduction découle de notre logique…
J'ai le sentiment que nous sommes comme le personnage décrit dans cet extrait d'un de mes textes :
« Imaginons un individu né dans un local hermétiquement clos, à l'exception d'un petit vantail au plafond, toujours fermé et inaccessible. Il ne voit et ne sait rien du monde extérieur. (En particulier, il ignore la Terre et, à fortiori, sa forme et son mouvement.) Il parvient cependant à mettre au point un système capable de soulever le vantail toutes les douze heures. Cette opération est donc une expérience qui doit lui permettre de découvrir le monde extérieur. Et qu’arrive-t-il à voir ? : un soleil sur fond blanc, puis une lune sur fond noir, puis un soleil, puis une lune, et ainsi de suite... Le monde est pour lui une procession de soleils et de lunes, ou une dualité alternative soleil-lune...
Nous savons, nous, qu'il n'en est rien de cela et qu'il s'agit pourtant de bonnes réponses que la Nature offre à cet expérimentateur pour la découvrir. Ce point de vue est celui de Bohr, auteur du principe de complémentarité selon lequel la dualité ondes/particules n'est pas contradictoire. Il s'agit d'états complémentaires détectés par nos instruments jouant le rôle du vantail de notre scénario ci-dessus. »
Pour en revenir au cœur de ce fil qui s'est focalisé sur le sens de la vie, cette question n'est pas anodine comme elle a paru l'être. Elle préoccupe des savants parmi les plus sérieux. À preuve ce bouquin de ma biblio de 340 pages ! intitulé "Notre existence a-t-elle un sens ?", de Jean Staune, mais tout-de-même cautionné par une préface de Trinh Xuan Thuan et recommandé par Charles Townes, autre prix Nobel.
Je relève aussi cette phrase de Steven Weinberg (encore un prix Nobel…) dans son livre "Les trois premières minutes" :
« Plus on comprend l'Univers, et plus il nous apparaît vide de sens »
Tu vois que je ne peux pas te cacher mon faible pour les prix Nobel qui savent à merveille s'abaisser au niveau de "l'honnête homme" tel que nous Sabien(ne)s… Ils ne racontent pas les "n'importe quoi" que l'on peut trouver dans les revues de kiosques, reportages TV et Internet (on peut trouver du bon Internet, par exemple dans des conférences, mais il faut bien chercher…)
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Re: L'histoire du sujet de la vie extraterrestre
Merci Vincent pour cet encouragement. Dommage qu'il n'y a pas de smiley pour le dire...