Regarder les lumières des bateaux à deux heures du mat, c'est sympa, on peut se dire que ce sont des contrebandiers, ou des suppots du grand complot interplanétaire cher à JC...

Mais ça occupe pas toute la nuit !
Plus intéressant : allons voir Uranus et Neptune...
Laissons passer le Sagittaire et la brillante Juju. Les constellations du zodiaque et les planètes géantes s'enfilent ensuite comme un collier de perle le long de l'écliptique : Neptune dans le Capricorne et Uranus à la limite Verseau/Poissons.
Repérons donc d'abord ces constellations. Il faudra regarder sous la patte arrière de Pégase, sous le Petit Cheval et sous le Dauphin. Voici une carte de situation générale, avec les étoiles que je voyais à l'oeil nu, dans mon ciel quand même un peu chargé d'effluves maritimes et de pollution lumineuse azuréenne. Les cercles rouges représentent le champ des jumelles. Paradoxalement, Neptune, pourtant moins lumineuse qu'Uranus, est plus facile à trouver.
Voici une carte plus détaillée pour Neptune. Juste au dessus de la "fourche" du Capricorne (avec delta à la pointe), et dans le même champ de jumelles, repérer les trois étoiles brillantes alignées (42, 44 et 45), Neptune se distingue facilement entre 42 et 44. Pour Uranus, il faudra chercher un peu plus, et d'abord se familiariser avec le Verseau qu'on observe rarement. Le point de Départ, ce sont les trois étoiles groupées, visibles à l'oeil nu, psi 1, psi 2 et psi 3. Les pointer aux jumelles, et les placer sur le bord droit du champ, comme sur l'image ci dessous (le champ des jumelles est matérialisé par le grand cercle rouge). En haut à gauche, se décaler pour attrapper les deux lignes de trois astres. Uranus, c'est le point le plus à gauche de la ligne du dessus !
Bonne chance !