Elle est désormais hors champ, mais surtout quasi éteinte

Merci pour le spectacle et le suspens, petite ISONDans un télégramme électronique daté du 1er décembre 2013, l'Union astronomique internationale donne quelques premières informations sur le destin d'ISON. D’après l’astronome M. Knight (Lowell Observatory), ISON a atteint la magnitude - 2 quelques heures avant son périhélie. Lors de sa réapparition après le périhélie, sa magnitude était de 3,1, et au moment de quitter le champ de LASCO C3 elle était de magnitude 6,5.
Karl Battams (Naval Research Laboratory) confirme que le 30 novembre en fin de journée, aucun noyau n’était visible dans ce qui apparaissait être un nuage de poussière en expansion, les étoiles de l’arrière-plan étant même visibles au travers prouvant sa très faible densité.
Pour V. Sekanina (Jet Propulsion Laboratory), la production de poussière par le noyau s’est achevée près de trois heures avant le périhélie, ce qui correspondrait selon lui à la fin du processus de fragmentation du noyau qui avait commencé une douzaine d’heures avant le périhélie lors du soudain pic d’éclat observé.