forum.sab-astro.fr

Ben je pensais que si ... en fait je crois que je ne vois pas quelle est ta question

En particulier pour le redshift qui est mesuré dans notre référentiel, donc je ne vois pas le problème.

c'est peut-être pourquoi j'ai eu du mal à comprendre que l'univers pouvait mesurer 45 milliards d'années lumières en étant né il y a 13,7 milliards d'années c'est paradoxal pour un esprit bêtement cartésien.
L'année lumière n'est qu'une unité de distance.

Il me semble que quelqu'un, et de haut placé, nous a dit, à Isabelle et à moi, que nous compliquions les choses... Ben mon colon ! On était des enfants de choeur !!!
Georges

Eric pose, je trouve, de bonnes questions au niveau du sens commun (i.e. non mathématique).
Effectivement, le fait que le sujet de l'expérience ne quitte jamais le "présent" (de toute façon on ne peut pas le quitter), tout en étant dans un temps différent (relatif) de celui d'un autre observateur... qui lui aussi est dans le "présent" ! C'est contre-intuitif [par là, je ne veux pas signifier que je considère que c'est faux].

Et amusant

Il me semble que j'ai manqué un sacré truc avec la raclette

Oui ! Chacun son présent ... sauf le photon, lui il est puni

Moralité : A la SAB, une raclette jamais tu ne manqueras

Surtout pour faire un concert à 2 francs à Besançon

Ils ont encore de francs à Besançon ? Le temps propre est différence

Isabelle : le porblème de la mesure de distance dans un Univers en expansion est très complexe. Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mesure_des ... cosmologie" onclick="window.open(this.href);return false;. Disons que dire qu'un objet est à 13 milliards d'années lumière est un abus de langage. Sa lumière a mis 13 milliards d'années pour nous parvenir, ce qui ne nous donne pas sa position actuelle. Ca c'est aussi un sujet très intéressant, mais à creuser car c'est complexe.

Oh ben tiens ! Je vous recommande très vivement la lecture de ce document là qui explique plein de choses :

http://www.fermedesetoiles.com/supports ... ologie.pdf" onclick="window.open(this.href);return false;

Isabelle : regarde la figure 3.

Comme il l'explique, la mesure de distances cosmologiques est un problème complexe, avec plusieurs définitions. De plus, la notion "grand public" d'année-lumière n'est pas très pertinente, et les astrophysiciens parlent en général de redshift z, sans convertir en distance.

(Mais ce n'est sans doute pas ça la question d'Eric, car là on s'éloingne du simple thème de la relativité restreinte).

Georges, ma question est bien plus simple que ce que tu crois.
On parle d'année-lumière à tout le monde avec le sous-entendu qu'on ne peut pas aller plus vite que la lumière. Et là on dit que finalement si on va à une vitesse proche de celle de la lumière, ben notre année-lumière on peut la parcourir en moins d'une année !! Je trouve ça catastrophique d'un point de vue vulgarisation.
Et je m'en veux à moi-même de ne pas m'être assez vite débarrassé de mes oripeaux newtroniens : on ne devrait plus jamais parler de distance ni de temps, ça n'existe pas et ça conduit à des impasses.

Oui, on se rejoint !

La notion de temps est possible, mais liée à l'observateur.

La notion de distance est, à l'échelle cosmologique, un piège, et, comme les astrophysiciens, il vaut mieux l'abandonner et parler en z.

Par contre, tout dépend du contexte. Disons que dans l'Univers local, la galaxie, les galaxies proches, à des vitesses réalistes, notre notion intuitive de distance et de temps marche bien et on peut même parler d'années-lumière. Même si la bon astrophysicien va préférer le parsec ...