Eh oui avec un nom comme ça elle mange du manganèse !! Un extrêmophile.
Alors si vous vous voulez savoir ce qu'est un extrêmophile "Y a cas revoir les conf de Vincent " ou la mienne "Du Big Bang à la Vie".
Mais je vais être prudent : C'est une bactérie qui se développe avec une croissance exponentielle dépendant de l'oxydation du Mn(II).
Bacteria that eats metal accidentally discovered by scientists
https://amp-cnn-com.cdn.ampproject.org/ ... index.html
Pour aller plus loin :
Bacterial chemolithoautotrophy via manganese oxidation
https://www.nature.com/articles/s41586-020-2468-5#Abs1
Nature : Facteur d’impact d'après l'ISI = 41456 (2014)
JJ
Candidatus Manganitrophus noduliformans
- Jean-Jacques Wawrzyniak
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Candidatus Manganitrophus noduliformans
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Re: Candidatus Manganitrophus noduliformans
In french, more easier but short article !
https://www-cnews-fr.cdn.ampproject.org ... 979754?amp
JJ
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Re: Candidatus Manganitrophus noduliformans
Les bactéries utilisent l'oxydation du manganèse pour produire de l'énergie
https://ask-bioexpert.com/news/bacteria ... or-energy/
Un scientifique du California Institute of Technology (Caltech) publié dans Nature (2020, Vol. 583, p 453 -458) a démontré en premier lieu que le manganèse, l'un des éléments les plus abondants sur Terre, peut être utilisé comme source d'énergie pour faire preuve d'une croissance exponentielle des microorganismes chimiolithoautotrophes (convertit le dioxyde de carbone en biomasse). Cette croissance a entraîné la génération de petits nodules d'oxyde de manganèse. Le membre majoritaire de la culture - que nous appelons "Candidatus Manganitrophus noduliformans" - est affilié au phylum Nitrospirae (également connu sous le nom de Nitrospirota). L'analyse transcriptomique a révélé des voies candidates pour coupler l'oxydation extracellulaire du manganèse à la conservation de l'énergie aérobie et à la fixation autotrophe du CO2. Ces résultats élargissent la diversité connue des métabolismes inorganiques qui soutiennent la vie et complètent un cycle énergétique biogéochimique pour le manganèse. L'équipe a enduit un bocal en verre d'une bouillie de MnCO3 et l'a laissé sécher, avant de le remplir d'eau du robinet municipal de Pasadena et de le laisser incuber à température ambiante. Après plusieurs mois, la couche de carbonate de couleur crème s'est oxydée en un oxyde de manganèse foncé. Les chercheurs que cette découverte pourrait aider à comprendre les nodules de manganèse ( grosses boules métalliques qui peuvent atteindre la taille d'un pamplemousse et que l'on trouve souvent sur le fond des océans). Ces boules, qui contiennent souvent des métaux rares, sont parfois récoltées sur le fond de l'océan, mais on en sait peu sur elles. La découverte de Caltech comble une lacune intellectuelle majeure dans notre compréhension des cycles élémentaires de la Terre et vient s'ajouter aux diverses façons dont le manganèse a façonné l'évolution de la vie sur notre planète.
JJ
https://ask-bioexpert.com/news/bacteria ... or-energy/
Un scientifique du California Institute of Technology (Caltech) publié dans Nature (2020, Vol. 583, p 453 -458) a démontré en premier lieu que le manganèse, l'un des éléments les plus abondants sur Terre, peut être utilisé comme source d'énergie pour faire preuve d'une croissance exponentielle des microorganismes chimiolithoautotrophes (convertit le dioxyde de carbone en biomasse). Cette croissance a entraîné la génération de petits nodules d'oxyde de manganèse. Le membre majoritaire de la culture - que nous appelons "Candidatus Manganitrophus noduliformans" - est affilié au phylum Nitrospirae (également connu sous le nom de Nitrospirota). L'analyse transcriptomique a révélé des voies candidates pour coupler l'oxydation extracellulaire du manganèse à la conservation de l'énergie aérobie et à la fixation autotrophe du CO2. Ces résultats élargissent la diversité connue des métabolismes inorganiques qui soutiennent la vie et complètent un cycle énergétique biogéochimique pour le manganèse. L'équipe a enduit un bocal en verre d'une bouillie de MnCO3 et l'a laissé sécher, avant de le remplir d'eau du robinet municipal de Pasadena et de le laisser incuber à température ambiante. Après plusieurs mois, la couche de carbonate de couleur crème s'est oxydée en un oxyde de manganèse foncé. Les chercheurs que cette découverte pourrait aider à comprendre les nodules de manganèse ( grosses boules métalliques qui peuvent atteindre la taille d'un pamplemousse et que l'on trouve souvent sur le fond des océans). Ces boules, qui contiennent souvent des métaux rares, sont parfois récoltées sur le fond de l'océan, mais on en sait peu sur elles. La découverte de Caltech comble une lacune intellectuelle majeure dans notre compréhension des cycles élémentaires de la Terre et vient s'ajouter aux diverses façons dont le manganèse a façonné l'évolution de la vie sur notre planète.
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