... l’éclairage public durant la période de confinement ?

L’aggravation de la crise sanitaire nous oblige aujourd’hui à entrer dans une nouvelle période de confinement. Les déplacements nocturnes piétons ou motorisés, s'en trouveront fortement réduits, voire inexistants. N'est-ce pas l'occasion, pour les communes, d’engager une réflexion forte sur leur éclairage public, rendu inutile ?

Filé d'étoiles depuis Dijon, le 26/04/20 - Photo Dominique Dhoosche
Cette période inédite que nous traversons permet de voir se développer des initiatives d’élus afin de limiter les déplacements de leurs administrés, notamment la nuit.

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Depuis une cinquantaine d’années, l’expansion démesurée du réseau d’éclairage public n’a cessé de croître au point de devenir une pollution à part entière, reconnue aujourd’hui au niveau législatif.
Il faut savoir qu’aujourd’hui, plus des ¾ de la population mondiale n’a plus accès au ciel étoilé, qui est pourtant un bien commun à toute l’humanité.
Les effets de la lumière artificielle sont nombreux et notre connaissance de ses impacts sont de mieux en mieux cernés, que ce soit au niveau environnemental, sanitaire, économique ou encore culturel.

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Depuis le 1er Juillet 2013, de nouvelles mesures d’économies d’énergie ont été mises en place et concernent notamment un sujet cher aux astronomes : l’éclairage extérieur.
L'arrêté du 25 Janvier 2013 a en effet, pour objectif de faire la chasse au gaspillage énergétique.
Désormais, les vitrines des magasins de commerces ou d’exposition devront être éteintes au plus tard à 1H du matin, ou une heure après la fin de l’occupation des locaux, et pourront être rallumées à partir de 7H du matin ou une heure avant la reprise de l’activité.